Quand parle–t-on de grossesse précoce ?
Il n’y a pas de définition officielle de la « grossesse précoce ». Voir des adolescentes de 13 ou 14 ans enceintes est une réalité au Cameroun.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), on estime à près de 15 millions, le nombre de femmes dont l’âge est compris entre 15 à 19 ans, qui donnent naissance à un enfant de manière précoce. Ce qui représente plus de 10% des naissances à travers le monde selon l’OMS. Les grossesses précoces surviennent majoritairement dans les pays en voie de développement.
Selon, l’OMS plusieurs facteurs expliquent cette situation : la pauvreté, le manque d’éducation, le mariage forcé, le chômage, la violence sexuelle …
Selon les résultats clés de la cinquième enquête démographique et de santé au Cameroun, réalisée en juin 2018 et en janvier 2019 par l’institut national de la statistique, en collaboration avec le ministère de la Santé publique, la prévalence des grossesses chez les adolescentes est 24% dont 5% sont enceintes de leur premier enfant, et 19% ont eu au moins un enfant.
(https://actucameroun.com/2020/04/02/grossesses-precoces-des-chiffres-qui-parlent-au-cameroun/)
Les complications de la grossesse et de l’accouchement sont la deuxième cause de décès chez les jeunes filles âgées de 15 à 19 ans dans le monde, indique l’OMS.
Référence : Organisation mondiale de la santé (OMS), La grossesse chez les adolescentes, Centre des médias, Aide-mémoire N° 364 (en ligne) http://www.who.int/
Comment savoir si je suis enceinte ?
Pour savoir si tu es oui ou non enceinte, une solution : le test de grossesse.
Sache que toutes les grossesses sont différentes. Certaines femmes peuvent souffrir de multiples symptômes quand d’autres ne montrent aucun symptôme de grossesse. De plus, ces symptômes ne sont pas forcément liés à une grossesse. Ils peuvent être associés à un dérèglement hormonal, à un stress accru, au syndrome prémenstruel ou au début de la ménopause.
En résumé, voici les points à retenir
- Un retard de règles est l’un des principaux signes d’une éventuelle grossesse.
- Le test de grossesse est le seul moyen fiable de savoir si vous êtes enceinte.
- Les symptômes de grossesse varient d’une femme et d’une grossesse à l’autre.
Référence : https://questionsexualite.fr/comprendre-la-conception-et-la-grossesse/la-grossesse/comment-savoir-si-vous-etes-enceinte
Le test de grossesse, c’est quoi ?
Pour lever le doute sur une éventuelle grossesse, le seul moyen est de faire un test de grossesse. Encore faut-il savoir lequel choisir. Il existe 2 types de test : test urinaire, test sanguin.
–) Quand puis-je faire un test de grossesse?
Avant de faire un test de grossesse, tu dois te poser une question « est-ce que j’ai eu un rapport sexuel non-protégé ? Si la réponse est oui, tu pourras faire un test de grossesse :
- 21 jours après le rapport sexuel dit « à risque » pour le test urinaire
- 14 jours après le rapport sexuel, pour le test sanguin
C’est important de respecter ces délais car si tu le fais trop tôt, il risque de donner un résultat négatif… alors que ce n’est pas le cas ! Il est souvent recommandé de réaliser le test avec les premières urines du matin. C’est au moment du réveil que les urines sont les plus concentrées en hormones et présentent un taux élevé de HCG.
—) Comment ça marche ?
Tous les tests fonctionnent de la même manière, en détectant l’hormone gonadotrophine chorionique (HCG ou béta-HCG), hormone sécrétée lorsque l’œuf (ovule fécondé par un spermatozoïde) se fixe dans l’utérus, environ huit jours après la fécondation.
Une question, un doute ? Contacte- nous
—) Quelles différences entre le test urinaire et le test sanguin ?
Le test urinaire : pour commencer, il faut bien lire le mode d’emploi ! Après, il suffit de faire pipi sur la petite languette ou de recueillir l’urine dans un verre et d’y tremper le test. Après quelques minutes tu peux voir si le test est positif ou négatif.
Les tests urinaires coûtent environ 1000 FCFA en pharmacie.
Le test par prise de sang : On va détecter dans le sang la présence de l’hormone HCG. La fiabilité d’un test par prise de sang est de 100% (celle d’un test urinaire de 99%). Tu peux obtenir une ordonnance de ton médecin pour la prise de sang dans un laboratoire en ville ou faire la prise de sang dans un centre de planification à l’hôpital.
Bon à savoir : il est inutile de faire le test grossesse trop tôt, car l’hormone β-HCG n’est détectable que 10 jours après la fécondation.
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–) Est-ce qu’il peut y avoir une erreur avec ces tests de grossesse ?
La fiabilité du test urinaire peut être perturbée par certains types de médicaments neuroleptiques luttant contre l’anxiété, l’insomnie ou l’épilepsie. La présence de sang dans tes urines ou une infection urinaire peuvent également modifier la fiabilité du test. De même, le verre utilisé pour le recueil des urines peut avoir été lavé avec un produit nettoyant susceptible de modifier le résultat (il faut bien rincer le verre au préalable avec de l’eau !).
Si le retard de règles persiste malgré un résultat négatif, il est recommandé de consulter un(e) professionnel(le) de santé (médecin généraliste, gynécologue,sage-femme…) pour en comprendre l’origine.
Est-ce que je peux tomber enceinte dès la première fois ?
Oui. Tu peux être enceinte dès ton premier rapport sexuel. La virginité ne te protège pas contre une grossesse, donc sois attentive à un moyen de contraception dès le début.
Est-ce que je peux tomber enceinte hors période d’ovulation?
Oui ou non, cela dépend de ce que vous appelez « période d’ovulation ». En effet, l’ovulation n’est pas forcément régulière et seulement compter les jours n’est pas fiable. Définir exactement sa période d’ovulation nécessite de surveiller plusieurs paramètres biologiques, une bonne connaissance de son anatomie, et parfois même de s’équiper d’appareils de mesure.
Surveiller les périodes d’ovulation pour maîtriser sa fertilité est la base des méthodes dites « traditionnelles » ou « naturelles ».
L’efficacité de ces méthodes est inférieure à d’autres méthodes contraception. De plus, les spermatozoïdes peuvent vivre jusqu’à 5 jours dans le vagin, l’utérus ou les trompes, ce qui allonge d’autant la période de fertilité.
https://questionsexualite.fr/comprendre-la-conception-et-la-grossesse/la-grossesse/comment-savoir-si-vous-etes-enceinte
Est-ce que je peux tomber enceinte en cas de rapport non protégé pendant les règles?
Oui. Certes, les saignements ne sont pas très favorables aux spermatozoïdes, mais une grossesse est possible car les spermatozoïdes restent actifs durant quelques jours dans l’appareil génital féminin. Et une ovulation peut se déclencher très tôt après les règles.
Puis-je avoir mes règles et être enceinte ?
Certains saignements peuvent apparaître en début de grossesse et être pris pour des règles. En cas de doute, parles-en rapidement à ton médecin ! Et si tu constatees des saignements en milieu ou en fin de grossesse, ne tarde pas non plus à consulter ton médecin ou ta sage-femme.
https://questionsexualite.fr/comprendre-la-conception-et-la-grossesse/la-grossesse/comment-savoir-si-vous-etes-enceinte
Tu peux aussi nous contacter, nous sommes là pour toi.
Puis-je avoir des douleurs de règles et être enceinte ?
Oui. Si vous avez un retard de règles, n’hésitez pas à faire un test, même si vous avez des douleurs qui font penser à des règles. En début de grossesse, de légères douleurs, crampes ou tiraillements peuvent se manifester : parlez-en à un professionnel de santé.
Je n’ai plus mes règles, suis-je enceinte ?
Un retard de règles doit faire penser à une éventuelle grossesse. Toutefois l’absence de règles peut avoir d’autres origines comme un dérèglement hormonal, un stress important…
https://questionsexualite.fr/comprendre-la-conception-et-la-grossesse/la-grossesse/comment-savoir-si-vous-etes-enceinte
Comment se passe une grossesse? J’ai peur. J’ai 14 ans et je suis enceinte.
Tu es sûre que tu es enceinte. C’est normal que tu te sentes envahie par beaucoup d’émotions, de questions, de doutes, de craintes… C’est pourquoi il est important que tu t’informes et soit accompagnée, ce n’est pas facile d’affronter seule la situation. Tu peux être suivie, accompagnée par un centre de planning familial situé dans chaque hôpital.
Nous sommes également là pour toi tu sais. N’hésite pas à nous contacter. Nous te mettrons en relation avec un-e professionnel-le de santé pour t’aider.
Puis-je poursuivre ma scolarité dans ma situation ?
Le fait d’être enceinte ne doit pas t’empêcher de poursuivre tes études. Comme tu le sais, les études t’aideront à préparer ton avenir professionnel.
Si l’accouchement est prévu lors d’une période d’examens, tu pourras repasser les examens l’année suivante.
Si tu veux nous en parler, n’hésite pas, nous sommes là pour toi. 🙂
Pour en savoir plus
Ce que dit l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au sujet des grossesses précoces
Principaux faits
- Environ 12 millions de jeunes filles âgées de 15 à 19 ans et au moins 777 000 jeunes filles âgées de moins de 15 ans mettent au monde des enfants chaque année dans les régions en développement.
- Au moins 10 millions de jeunes filles âgées de 15 à 19 ans sont confrontées à des grossesses non désirées chaque année dans les pays en développement.
- Les complications pendant la grossesse et l’accouchement sont la principale cause de décès pour les jeunes filles âgées de 15 à 19 ans dans le monde.
- Sur les 5,6 millions d’avortements qui, selon les estimations, sont pratiqués chaque année chez les jeunes filles âgées de 15 à 19 ans, 3,9 millions sont non sécurisés, ce qui contribue à la mortalité et morbidité maternelles et entraîne des problèmes de santé durables.
- Les mères adolescentes (âgées de 10 à 19 ans) font face à des risques plus élevés d’éclampsie, d’endométrite puerpérale et d’infections systémiques que les femmes âgées de 20 à 24 ans, et les nourrissons nés de mères adolescentes sont exposés à un risque accru de faible poids de naissance, de naissance prématurée et de graves affections néonatales.
Ampleur du problème
Selon les estimations, 21 millions de jeunes filles âgées de 15 à 19 ans tombent enceintes chaque année dans les régions en développement et environ 12 millions d’entre elles mettent au monde des enfants. Au moins 777 000 jeunes filles âgées de moins de 15 ans mettent au monde des enfants dans les pays en développement.
On estime que le taux mondial de fécondité chez les adolescentes a baissé de 11,6 % au cours de ces 20 dernières années. Il existe toutefois de grandes disparités entre les Régions. Le taux de fécondité des adolescentes en Asie du Sud-Est, par exemple, est de 7,1 tandis qu’il est de 129,5 en Afrique centrale.
Il existe aussi des variations considérables à l’intérieur des régions. En 2018, le taux de fécondité global chez les adolescentes était de 33 en Asie du sud-est. Ce taux allait, cependant, de 0,3 en République démocratique populaire de Corée à 83 au Bangladesh.
Des variations colossales existent également à l’intérieur d’un même pays. En Éthiopie, par exemple, le taux de fécondité total va de 1,8 à Addis-Abeba à 7,2 dans la région de Somali, avec un pourcentage de jeunes filles âgées de 15 à 19 ans ayant déjà au moins un enfant allant de 3 % à Addis-Abeba à 23 % dans la région d’Afar.
Tandis que l’on estime que le taux mondial de fécondité chez les adolescentes a baissé, le nombre réel d’enfants nés de mères adolescentes n’a, quant à lui, pas diminué en raison de l’importance du groupe de population que constituent les jeunes filles âgées de 15 à 19 ans – lequel est en expansion dans certaines régions du monde. Ce sont l’Asie de l’Est et l’Afrique de l’Ouest qui comptent le plus grand nombre de naissances (95 153 et 70 423, respectivement).
Contexte
Les grossesses chez les adolescentes constituent un problème mondial que l’on rencontre dans les pays à revenu élevé, faible ou intermédiaire. Dans le monde entier, toutefois, les grossesses chez les adolescentes sont plus susceptibles de se produire dans les communautés marginalisées, et sont généralement dues à la pauvreté et au manque d’éducation et de possibilités d’emploi.
Plusieurs facteurs contribuent aux grossesses et aux naissances chez les adolescentes. Dans de nombreuses sociétés, les filles subissent des pressions pour se marier et avoir des enfants tôt. Dans les pays moins développés, au moins 39 % des filles se marient avant l’âge de 18 ans et 12 % d’entre elles avant l’âge de 15 ans.
Dans beaucoup d’endroits, les filles choisissent d’avoir un enfant car leurs perspectives d’éducation et d’emploi sont limitées. Souvent, dans ces sociétés, la maternité est valorisée et le mariage ou d’autres formes d’union et la grossesse peuvent être la meilleure des solutions devant le peu d’options disponibles.
Il arrive que les adolescentes qui veulent éviter une grossesse ne parviennent pas à le faire soit par manque de connaissances, soit car elles ont de fausses informations sur les endroits où se procurer des moyens de contraception et ne savent pas comment les utiliser. Les adolescentes sont confrontées à des obstacles en matière d’accès à la contraception, notamment à l’existence de lois et de politiques restrictives concernant la fourniture de moyens de contraception fondées sur l’âge ou la situation de famille, les préjugés des agents de santé et/ou le manque de volonté de reconnaître les besoins des adolescentes en matière de santé sexuelle, et l’incapacité des adolescentes à accéder aux contraceptifs en raison de contraintes liées aux connaissances, aux moyens de transport et aux ressources financières. En outre, les adolescentes ne disposent pas toujours de l’autonomie nécessaire pour garantir l’utilisation correct et régulier d’une méthode de contraception. Au moins 10 millions de jeunes filles âgées de 15 à 19 ans sont confrontées à des grossesses non désirées chaque année dans les régions en développement.
La violence sexuelle est une autre cause de grossesse non désirée. Celle-ci est très répandue, plus d’un tiers des jeunes filles déclarant, dans certains pays, que leur premier rapport sexuel a eu lieu sous la contrainte.
Conséquences sur la santé
Les grossesses précoces chez les adolescentes ont de graves conséquences sur la santé des mères adolescentes et de leurs enfants. Les complications de la grossesse et de l’accouchement sont la principale cause de décès pour les jeunes filles âgées de 15 à 19 ans dans le monde, et les pays à revenu faible ou intermédiaire enregistrent 99 % des décès maternels dans le monde chez les femmes âgées de 15 à 49 ans. Les mères adolescentes âgées de 10 à 19 ans font face à des risques plus élevés d’éclampsie, d’endométrite puerpérale et d’infections systémiques que les femmes âgées de 20 à 24 ans. En outre, quelques 3,9 millions d’avortements non sécurisés sont pratiqués chaque année chez les adolescentes âgées de 15 à 19 ans, ce qui contribue à la mortalité maternelle et entraîne des problèmes de santé durables.
La maternité précoce peut augmenter les risques pour les nouveau-nés ainsi que pour les jeunes mères. Les nourrissons nés de mères âgées de moins de 20 ans sont plus exposés au risque de faible poids de naissance, de naissance prématurée et d’affections néonatales graves. Dans certains milieux, les grossesses répétées et rapprochées constituent une préoccupation pour les jeunes mères, car elles présentent davantage de risques pour la mère comme pour l’enfant.
Conséquences économiques et sociales
Parmi les conséquences sociales auxquelles sont confrontées les adolescentes enceintes célibataires peuvent figurer la stigmatisation, le rejet ou la violence de la part des conjoints, des parents et des pairs. Les jeunes filles qui tombent enceintes avant l’âge de 18 ans sont plus susceptibles de subir des violences perpétrées par leur époux ou leur conjoint. La grossesse et la maternité poussent souvent les adolescentes à abandonner leur scolarité et bien que, dans certains endroits, des efforts soient déployés pour leur permettre de retourner à l’école après la naissance de leur enfant, il est fort possible que cela mette à mal les possibilités d’éducation et d’emploi des jeunes femmes.
Action de l’OMS
Au début de la période des objectifs du Millénaire pour le développement, la prévention des grossesses chez les adolescentes et la mortalité et la morbidité connexes, ainsi que la prévention du VIH et la mortalité s’y rapportant chez les adolescents et les jeunes, n’ont pas fait l’objet d’une attention suffisante en raison de priorités antagonistes. Au cours de cette période, l’OMS a œuvré avec des partenaires pour que soit apportée une plus grande attention aux adolescents, pour renforcer les bases factuelles et épidémiologiques sous-tendant l’action, par exemple les lignes directrices de l’OMS intitulées « Prévenir les grossesses précoces et leurs conséquences en matière de santé reproductive chez les adolescentes dans les pays en développement », pour élaborer et tester des outils d’appui, pour renforcer les capacités et pour piloter des initiatives dans les pays, encore rares mais dont le nombre va croissant, qui ont reconnu la nécessité de prendre en charge la santé de l’adolescent. Lors de la transition mondiale vers les objectifs de développement durable, les adolescents sont passés au cœur du programme mondial pour la santé et le développement.
Tandis que l’OMS poursuit ses activités de sensibilisation, de production de données factuelles, d’élaboration d’outils et de renforcement des capacités, l’accent s’est déplacé et porte désormais sur le renforcement de l’action au niveau des pays. L’OMS travaille en étroite collaboration avec des partenaires à l’intérieur et à l’extérieur du système des Nations Unies afin de contribuer aux efforts menés sur le plan mondial pour empêcher que des filles ne deviennent des épouses et des mères. L’Organisation œuvre au renforcement des bases factuelles sous-tendant l’action et soutient l’utilisation de ces données factuelles moyennant des programmes nationaux et infranationaux bien conçus et bien exécutés. Par exemple, l’OMS travaille en étroite collaboration avec l’UNICEF, l’UNFPA et ONU-Femmes sur un programme mondial pour intensifier l’action visant à mettre fin au mariage des enfants. Elle participe en outre à l’initiative Family Planning 2020, un partenariat mondial qui a pour objectif de permettre à 120 millions de femmes et de jeunes filles supplémentaires d’accéder à des contraceptifs d’ici à 2020.
Les organisations non gouvernementales ont été en première ligne de l’action menée pour éviter les grossesses précoces dans de nombreux pays, grâce à des projets audacieux et innovants. Il existe aujourd’hui des programmes, encore rares mais toujours plus nombreux, menés avec succès par les gouvernements des pays, par exemple au Chili, en Éthiopie et au Royaume‑Uni. Ces pays illustrent les réussites possibles lorsque bases scientifiques solides, leadership énergique, bonne gestion et persévérance sont associés. Ils mettent au défi et inspirent d’autres pays, les incitant à accomplir ce qui est faisable et ce qui doit être fait sans attendre – immédiatement.
https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/adolescent-pregnancy
Voir aussi