Les organes génitaux féminins, comment c’est fait ?
Il existe des organes internes et externes
Contrairement au garçon, chez la fille, la plupart des organes génitaux sont internes, c’est-à-dire qu’ils se trouvent à l’intérieur du corps. C’est ce qui les rend moins évidents à connaître et à situer.
- Les organes sexuels externes
Commençons par ceux qui se voient !
Les organes externes, chez la fille, sont : le clitoris, la vulve, les lèvres. Ce qu’on appelle le pubis (ou Mont de Vénus, joli non ?), c’est la partie triangulaire recouverte de poils, que les filles ont tendance à s’épiler.
Le clitoris est un organe qui suscite beaucoup de curiosité. On le compare parfois au pénis car il a la capacité de se mettre en érection et participe pour une grande part au plaisir féminin. Sa partie visible se situe au sommet des petites lèvres, il forme une petite proéminence de moins d’1cm.
Les lèvres (petites et grandes) sont les muqueuses qui font partie de la vulve. Les petites lèvres sont situées à l’intérieur des grandes lèvres, elles encadrent l’entrée du vagin.
La vulve est l’ensemble des organes génitaux externes et apparents de l’appareil génital féminin.
Nous allions oublier le méat urinaire, qui est l’orifice par lequel sort l’urine (le pipi). Il se trouve juste entre le clitoris et le vagin.
Enfin, les ovaires, reliés à l’utérus par les trompes de Fallope, fabriquent les ovules qui pourront être fécondés s’ils rencontrent un spermatozoïde …
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2- Les organes sexuels internes
Et ceux qui ne se voient pas ?…
Ce sont ces organes internes, qui bien souvent, sont mystérieux. On a beau les étudier en classe, ça reste très abstrait dans la mesure où on ne peut pas tous les toucher, ni les voir. On ne peut que les imaginer à partir des informations et des illustrations qu’on nous donne.
Dans l’ordre, juste après la vulve, il y a le vagin. Il s’agit d’une cavité (à distinguer d’un orifice ou d’un trou qui eux, n’ont pas de « fond ») qui termine en cul-de-sac. Il mesure entre 8 et 12cm. Il est tapissé de muscles, il se détend et se dilate lors des rapports sexuels ou d’un accouchement.
Le vagin est partiellement fermé par l’hymen (fine membrane) chez les jeunes filles qui n’ont jamais eu de pénétration vaginale.
Au fond du vagin, il y a le col de l’utérus. C’est ce sur quoi le pénis bute lors de rapports sexuels « profonds ». Le col de l’utérus ferme l’entrée de l’utérus, il se dilate cependant un peu lors des règles (pour laisser s’écouler le sang menstruel), lors des rapports sexuels (pour laisser « remonter » les spermatozoïdes) et beaucoup lors d’un accouchement (pour laisser passer le bébé). Il doit être régulièrement surveillé par des frottis lorsque la vie sexuelle a démarré, afin de dépister d’éventuelles infections (HPV notamment).
Vient ensuite l’utérus. C’est la « poche », le nid douillet où se développera un bébé le jour où il y aura une grossesse. L’utérus est tapissé de muqueuses (endomètre) qui se régénèrent environ tous les 28 jours. Elles sont destinées à accueillir un embryon. Lorsqu’il n’y a pas d’embryon, ces muqueuses sont éliminées afin d’en fabriquer de nouvelles. C’est au moment des règles que cette élimination se produit.
Le corps humain est une structure complexe. C’est normal d’avoir du mal à repérer et distinguer certaines parties de son corps. Pour t’aider, tu peux observer ta vulve avec un miroir. En observant ton corps, tu apprendras à mieux le comprendre et le connaître.
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Quelle est la taille du vagin ?
Cela dépend des femmes. Sachez qu’il est élastique et s’adapte à son contenant, c’est à dire un tampon, un doigt, un pénis, un bébé quand une femme accouche…Cette partie interne de l’appareil génital féminin mesure entre 10 et 12cm
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Pourquoi le vagin fait-il du bruit (pet vaginal) ?
Le pet vaginal (flatus vaginalis en latin) est une émission d’air du vagin provoquant un bruit proche du « prout » émis lors des flatulences anales. Ce bruit surprenant et gênant survient généralement lors des rapports sexuels.
Est-il différent du pet traditionnel ?
Bien que le bruit soit le même, ce n’est pas une véritable flatulence puisque le pet vaginal ne résulte pas d’une fermentation de bactéries. Le pet anal, lui, résulte d’une accumulation de gaz dans les intestins générés par la digestion. Cela engendre des ballonnements et le moyen de soulager les tensions abdominales est de libérer ces gaz. D’où le prout. Le vagin, quant à lui, n’est pas du tout en lien avec l’appareil digestif, d’où l’absence d’odeur lors des pets vaginaux (contrairement au pet classique).
A quoi est-il dû ?
Le plus souvent, il résulte d’une diminution du tonus musculaire (hypotonie musculaire) des parois du vagin qui n’entourent pas bien le pénis lors d’un rapport sexuel. Cela favorise l’entrée d’air dans le vagin. Le vagin est une cavité et n’a pas pour vocation de garder de l’air, il le rejette dès qu’il y a une possibilité.
Les hypotonies sont plus fréquentes chez les femmes qui ont accouché plusieurs fois car « l’entrée » du vagin est plus détendue. Cependant, il arrive que des jeunes filles connaissent aussi cette situation. Dans ce cas, une forte lubrification vaginale peut accentuer le phénomène : le vagin étant bien « glissant », l’air y pénètre plus facilement. Certaines positions sexuelles le favorisent aussi (en particulier si elles sont acrobatiques !).
Comment y remédier ?
Si cela ne se produit que de temps en temps, rien de tel que de dédramatiser et d’en rire avec son partenaire (peu à peu, avec le temps, on se sent plus à l’aise) ! Une fois rassurés sur l’origine de ce pet (car s’il est vaginal il est sans odeur rappelons-le !), les deux amoureux pourront reprendre tranquillement leur activité.
Si ce phénomène se répète de façon plus systématique et qu’une profonde gêne s’installe, alors il est peut-être nécessaire de consulter une kinésithérapeute spécialisée dans la rééducation périnéale. En effet, le périnée est un « plancher » musculaire sur lequel repose beaucoup d’organes et parfois un manque de tonus dans ce plancher induit des inconforts comme les pets vaginaux.
https://www.filsantejeunes.com/le-pet-vaginal-6241
Le clitoris, où le trouve-t-on ?
Le clitoris est un organe du sexe féminin. Très longtemps méconnu, voire oublié, il retrouve aujourd’hui un peu de ses couleurs. Voici un aperçu de ce à quoi ça ressemble :
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Le clitoris possède deux parties : l’une visible et l’autre invisible à l’œil nu. C’est d’ailleurs cette dernière partie qui a longtemps été oubliée.
– La partie visible se compose d’une extrémité, que l’on appelle le gland et qui mesure entre 5 millimètres et 1 centimètre, visible juste en haut des petites lèvres. C’est la plus connue !
– La partie invisible, la plus importante, se situe à l’intérieur du corps : il s’agit de deux racines symétriques entourant le vagin et l’urètre, pouvant aller jusqu’à 10 cm de longueur !
Le clitoris est l’organe le plus sensible de l’organisme féminin –) plus de 8000 terminaisons nerveuses, soit le double du pénis (héhé) ! Tout comme le pénis chez les garçons, c’est un organe érectile.
Pas de standard morphologique –) Chaque clitoris a une forme qui lui est propre.
Le clitoris participerait à l’orgasme ou au plaisir vaginal. En effet, stimulé de façon interne par ses racines lors de la pénétration, le clitoris jouerait alors un rôle dans le plaisir ressenti.
Le clitoris peut être mutilé –) c’est ce qu’on appelle l’excision.
Il reste encore du chemin pour que cet organe soit considéré, respecté pour ce qu’il est vraiment. N’oublie pas : le clitoris est un organe comme les autres !
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L’hymen, c’est quoi et à quoi il sert?
L’hymen est une petite membrane de forme et d’épaisseur variables qui ferme partiellement l’orifice vaginal des femmes, laissant ainsi s’écouler le sang des règles. L’hymen n’a pas d’utilité physiologique, c’est-à-dire qu’il ne sert à rien au fonctionnement du corps.
Est-ce que l’hymen saigne toujours lors du premier rapport ?
Non ! C’est d’ailleurs pour cela que l’on ne doit pas le considérer comme preuve de virginité. Les saignements ne sont pas systématiques et ne durent pas.
Très variable, selon les femmes : un tiers des filles n’ont pas d’hymen ou ont un hymen suffisamment souple pour s’écarter et permettre la pénétration sans déchirement. Il peut aussi avoir déjà été déchiré lors d’attouchements brusques, de caresses avec introduction dans le vagin, lors de la pratique d’activités sportives (danse classique et équitation par exemple)…
Dans certains cas rares, l’hymen est trop épais. La pénétration est alors impossible et/ou très douloureuse. Le gynécologue pourra alors intervenir en pratiquant une petite incision pour que les rapports sexuels soient possibles.
https://www.filsantejeunes.com/l-hymen-5072
Pour en savoir plus
Gynécologie : le lexique
Photo à insérer (Une fille qui lit un livre )
Quand on est une fille, on peut être amenée à rencontrer un gynécologue. C’est souvent une étape dans la vie d’une jeune fille, d’autant que la gynécologie concerne un aspect de soi très intime : la sexualité.
A partir de la puberté, le corps change et demande qu’on y prête attention différemment. Parfois on a entendu des mots bizarres, inquiétants, drôles sans forcément savoir de quoi il s’agissait vraiment mais tout en ayant conscience que ça concernait plus ou moins cette intimité-là. On vous propose donc un petit lexique (non exhaustif !) de gynécologie.
De A à F
Aménorrhée : période sans règles
AMP ou PMA (assistance médicale à la procréation) : ensemble des procédés permettant la fécondation d’un ovule au moyen d’une intervention médicale ou chirurgicale.
Anus : muscle sphinctérien qui régule l’orifice inférieur du tube digestif.
Beta HCG (human chorionic gonadotropin) : hormone produite par le placenta quand la femme est enceinte. C’est cette hormone que l’on dose quand on fait un test de grossesse.
Clitoris : organe dont la partie visible se situe au sommet des petites lèvres. Il forme une petite proéminence de moins d’1cm. https://www.filsantejeunes.com/Le-clitoris
Col de l’utérus : portion basse de l’utérus qui rejoint le sommet du vagin
Cycle menstruel : ensemble des phénomènes physiologiques de la femme préparant l’organisme à une éventuelle fécondation (grossesse) et survenant le plus souvent de façon périodique (en moyenne 28 jours). Ce cycle est contrôlé par les hormones.
Date des dernières règles : date du premier jour des dernières règles. C’est la date du début du cycle.
Dysménorrhée : règles douloureuses
Dyspareunies : rapports sexuels douloureux https://www.filsantejeunes.com/Les-troubles-sexuels-chez-la-fille?var_recherche=vaginisme
Endomètre : muqueuse tapissant l’intérieur de la cavité utérine. Elle se transforme tout au long du cycle menstruel sous l’influence des hormones sexuelles. Les règles correspondent à l’évacuation de la partie superficielle de cette muqueuse à la fin du cycle menstruel.
Endométriose : maladie fréquente correspondant à la présence de tissu endométrial à l’extérieur de la cavité utérine. Cela entraîne des douleurs au moment des règles et parfois une stérilité.
Examen gynécologique : inspection interne et externe des organes génitaux de la femme afin de dépister d’éventuelles anomalies ou affections. L’examen de base comprend un toucher vaginal, un examen au spéculum avec frottis, une palpation des seins.
Fécondité – fertilité : capacité de concevoir, de féconder, d’être fécondé en termes de résultat pour le premier terme et d’aptitude pour le second terme.
Fécondation : rencontre entre un spermatozoïde et un ovule aboutissant à la formation d’un embryon.
Flore vaginale (ou flore de Döderlain) : ensemble des micro-organismes qui se trouvent dans le vagin. Ils permettent de limiter les infections.
Frottis cervico-vaginal : prélèvement par « frottage » de cellules du col de l’utérus et/ou des parois du vagin, en vue d’une analyse au microscope https://www.filsantejeunes.com/Le-frottis
De G à N
Glaires cervicales : les glandes du col de l’utérus sécrètent un mucus au moment de l’ovulation : la glaire. Elle a pour fonction, à la période propice pour la fécondation, de “capter” les spermatozoïdes émis lors du rapport sexuel.
Glande : ensemble de cellules douées de la propriété de sécréter un produit chimique.
Grossesse extra-utérine : nidation de l’œuf hors de l’utérus, en général dans la trompe.
Hormones : substances chimiques libérées dans le sang qui rejoignent un tissu ou un organe cible pour y déclencher une action spécifique nécessaire à l’organisme.
Hymen : fine membrane qui se situe à l’entrée du vagin en en fermant partiellement l’accès. Il n’a aucune utilité physiologique, c’est un vestige de la formation embryonnaire. https://www.filsantejeunes.com/L-hymen
Hypothalamus : zone du cerveau en connexion étroite avec l’hypophyse
Hypophyse : petite glande située dans le cerveau qui contrôle et stimule la sécrétion des hormones sexuelles, par les ovaires chez la femme et les testicules chez l’homme. Agit aussi sur le déclenchement de l’ovulation.
Hystérographie : radiographie de la cavité utérine.
IST : Infections Sexuellement Transmissibles que l’on se transmet en ayant des rapports sexuels non protégés avec un partenaire déjà contaminé. https://www.filsantejeunes.com/-IST–
Lèvres (grandes et petites) : muqueuses qui font partie de la vulve. Les petites lèvres sont situées à l’intérieur des grandes lèvres, elles encadrent l’entrée du vagin.
Lubrification : sécrétions vaginales produites sous l’effet de l’excitation sexuelle afin de faciliter la pénétration.
Méat urinaire : orifice par lequel est évacuée l’urine
Ménopause : période où les ovaires cessent de sécréter des hormones sexuelles. Cela provoque l’arrêt du cycle menstruel.
Ménorragie : règles trop abondantes ou durant trop longtemps.
Métrorragies : saignements en dehors de la période des règles.
Muqueuse : tissu fait d’une ou plusieurs couches cellulaires tapissant l’intérieur de tous les organes creux et de toutes les cavités de l’organisme, comme une doublure.
Mycose vaginale : infection par des champignons (Candida albicans en général) qui se traduit par une rougeur, des démangeaisons (prurit) et des pertes blanches anormalement épaisses et abondantes. En général, la mycose n’est pas une infection sexuellement transmissible. Elle est souvent causée par un déséquilibre de la flore vaginale normale.
De P à Z
Œstrogènes : hormones ovariennes qui favorisent le développement des caractères sexuels secondaires, comme les seins, et sont impliquées dans le contrôle du cycle menstruel.
Ovaire : organe de la femme (chaque femme a normalement 2 ovaires) qui sécrète les hormones sexuelles et fabrique les cellules destinées à la reproduction : les ovocytes.
Ovocyte (ou ovule) : cellule de la femme destinée à assurer la reproduction grâce à la fécondation par un spermatozoïde.
Ovulation : moment où l’ovocyte (l’ovule) est libéré dans la cavité abdominale de la femme. Il est ensuite capté par le pavillon de la trompe.
Pertes blanches (ou leucorrhées) : sécrétions normales du vagin qui apparaissent au moment de la puberté. https://www.filsantejeunes.com/Les-pertes-blanches
Progestérone : autre hormone produite par l’ovaire pendant la deuxième partie du cycle menstruel (après l’ovulation). Elle favorise l’implantation et le développement de l’embryon dans l’utérus.
Rectum : terminus du tube digestif qui s’ouvre à l’anus
Règles (ou menstruation) : saignement traduisant, à la fin du cycle menstruel, l’élimination de la muqueuse utérine, en l’absence de grossesse. https://www.filsantejeunes.com/Les-regles
Spanioménorrhée : allongement de l’intervalle qui sépare les règles (spanios = rare).
Spéculum : instrument gynécologique permettant l’examen du vagin et du col de l’utérus par l’écartement délicat des parois.
Spottings : pertes de sang minimes mais persistantes, en dehors des règles.
Stérilité : absence de grossesse après un minimum d’un an de rapports sexuels réguliers non protégés chez une femme en âge de procréer.
Table d’examen gynécologique : table médicale en position allongée ou semi-allongée, jambes écartées, les genoux relevés, les talons calés dans des « étriers ».
Trompes de Fallope : conduits qui partent de l’utérus et aboutissent près des ovaires dans la cavité abdominale. Elles sont destinées à accueillir la rencontre entre les spermatozoïdes et l’ovule.
Urètre : conduit amenant les urines de la vessie à l’extérieur. L’orifice d’abouchement de l’urètre à l’extérieur est appelé “méat” urinaire.
Uretère : les uretères (qui sont 2) conduisent les urines des reins jusqu’à la vessie.
Utérus : organe féminin unique destiné à recevoir l’embryon pour qu’il s’implante et se développe.
Vagin : partie interne de l’appareil génital féminin. Il termine en cul-de-sac et mesure entre 10 et 12cm. Tapissé de muscles, il se détend et se dilate lors des rapports sexuels ou lors d’un accouchement.
Vaginisme : contraction involontaire des muscles pelviens empêchant toute pénétration. L’origine est souvent psychologique.
Vulve : partie externe de l’appareil génital féminin.
Voilà ! Vous êtes devenues incollables !
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